Raymond vous avez accepté de répondre à ces quelques questions à propos de votre metier de Chef executif et nous sommes heureux de découvrir vos précieux conseils :
En apprenant les systèmes de management de ces compagnies et en démontrant que c’est cette voie que vous voulez suivre.
En apportant votre savoir-faire culinaire et en le mettant au service des autres en l’adaptant à tous moments.
En faisant preuve d’ouverture d’esprit, en voulant aller vers l’autre et surtout en travaillant en équipe car dans l’hôtellerie internationale c'est primordial si l’on veut faire son chemin.
RB : - bien gérer les cuisines de l’hôtel en respectant les différents budgets.
- proposer une cuisine de qualité, créative et innovante dans les différents restaurants en respectant les traditions culinaires du pays.
- former les différentes équipes aux nouvelles techniques et au respect des normes d’hygiène.
- savoir mettre en place un nouveau restaurant ou un nouveau concept.
RB : Ce qui me semble le plus difficile c’est de savoir se remettre en question dans chaque nouveau pays avec des cultures et traditions différentes, pas toujours facile, il faut savoir s’adapter.
De toujours trouver les meilleurs produits.
De trouver des fournisseurs qui respectent les produits, la nature et qui soient à mon écoute.
De former les personnes à ce métier dans des pays où les écoles hôtelières ou cultures culinaires comme la nôtre n’existent pas.
- Voir la réussite d’un membre de mon équipe : comme un de mes cuisiniers qui a participé à la Finale Mexicaine du Bocuse d’Or et à remporté le Prix du meilleur poisson, quand j’étais le Chef Exécutif du Fouquet’s de Paris à Mexico City.
Ou voir mon Chef Pâtissier revenir avec le titre de Vice Champion des Caraïbes en pâtisserie et Champion des Caraïbes avec l’équipe de Trinidad et Tobago. J’ai partagé ces moments forts avec eux comme un entraîneur en sport qui voit son équipe gagner le trophée, du coup leur réussite est aussi la mienne , je me dis que le temps passé à les former a été bien utile et que cela en valait la peine.
- Sensibiliser les fournisseurs au respect des produits et à la nature. Un jour, j’ai invité mes fournisseurs et j'ai demandé à chacun de m'apporter son produit préféré. J’en ai fait un menu, puis nous avons partagé le repas ensemble. L’impact a été immediat quand ils ont vu leurs produits et comment ils étaient travaillés, dans leur assiette, ils ont pris conscience que nous avions besoin de leurs meilleurs produits pour pouvoir à notre tour, les mettre en valeur et promouvoir leur savoir-faire en respectant les produits et leurs environnements.
RB : De bien faire ses gammes en France, auprès de Chefs étoilés ou Maîtres Cuisiniers de France sans cela c’est difficile, car les demandes sont très grandes.
Ensuite rejoindre un grand groupe hôtelier, où il apprendra tous les domaines de gestion et de management en hôtellerie.
Puis partir avec ce groupe hôtellier à l’étranger, s’expatrier et découvrir les autres cultures tout en sachant que ce n’est jamais facile, qu’il faut s’adapter, se remettre en question tout le temps.
S’expatrier demande des concessions qu’il faut savoir accepter, comme être loin de sa famille et de ses amis, s’adapter à un nouveau mode de vie, beaucoup n’y arrivent pas, car ce n’est pas facile tous les jours. Il faut en être conscient et être prêt pour cela.
De me rejoindre sur Linked In, dans mon groupe de Chefs Français Expatriés, où nous sommes environ 700 Chefs de toutes les professions de la bouche à être réunis.
De travailler dans un grand groupe hôtelier et de vivre des moments forts et inoubliables comme j’en ai eu, en rencontrant des Chefs d’Etat comme Jimmy Carter, Gorbachev, Jacques Chirac et plein d’autres dans ma carrière.
Découvrez les dernières offres d'emploi Chef de Cuisine